Ouest France – Critique de Rideaux ouverts – le 8 mars 2012

Publié le 9 mars 2012

 

 

 

jeudi 8 mars 2012 – Dominique Ménard

CHANSON

 

Diane Tell nous chatouille les papilles

Coup de cœur

Après s’être délectée de jazz (Dr Boris & Mr Vian, 2009), Diane Tell revient à l’écriture et à la composition. Et aux sources. Rideaux ouverts, le 13ème album de la Québécoise installée en France depuis trente ans, a été réalisé à Val-d’Or. La maison où elle a grandi, en Abitibi. En août 2010 elle y a croisé la route de Serge Fortin… Auteur, compositeur, interprète comme elle. Et homonyme : Diane est une Fortin. Déclics d’une collaboration artistique menée des deux côtés de l’océan. Le Québec a eu la primeur de l’album, en novembre 2011. Il nous l’envoie à partir du 6 mars.

Diane Tell ajoute une teinte rock et country à sa palette musicale. Sort carrément le Stetson dans Il m’chatouille les papilles. La voix, elle, est plus sensuelle que jamais pour explorer en 11 titres l’histoire d’une femme qui retombe en amour après une rupture. Un émouvant testament (Je sais bien qu’un jour) clôt ces Rideaux ouverts derrière lesquels Diane Tell nous livre : «  C’est pas d’la poésie, ni des mots compliqués, C’est juste c’que j’suis… » (Sur ta plage). Une artiste qui touche dans l’mille.