I ART – Le tour de France des Fortin 2ème partie

Publié le 19 juillet 2011

TROISIÈME ÉTAPE : SAINT-COSME-EN-VAIRAIS

Nous participons aujourd’hui au tournage d’une émission de télévision produite par Julie Schneider sur les grandes familles du Québec. J’interviens dans l’épisode sur les Fortin. Notre ancêtre venu de France s’appelle Julien Fortin.

Julien Fortin est baptisé le 9 février 1621 à la paroisse de Notre-Dame-de-Vair (rattachée aujourd’hui à la commune de Saint-Cosme-en-Vairais, département de la Sarthe), en bordure du Perche. Son père, prénommé également Julien et qui exerçait le métier de boucher épousa Marie Lavie dans la même paroisse, le 26 novembre 1619. Julien fils, qui a une soeur et trois frères, perd sa mère à 7 ans. Son grand-père maternel, Gervais Lavie, possède la célèbre «Auberge du Cheval Blanc » où descend le médecin Robert Giffard (originaire de Mortagne-au-Perche), de retour de Nouvelle-France. A 13 ans, Julien s’enflamme pour le récit. Giffard parle de la colonie de Québec comme d’un jardin d’Éden. Un pays où coulent le lait et le miel. Les Iroquois et les Anglais font aussi couler le sang. Mais, de cela, il n’en parle pas. Lorsque, seize ans plus tard, Robert Giffard revient, ils sont plusieurs du pays à le suivre.

Voilà Julien Fortin, 29 ans, embarqué à Dieppe en 1650 avec plusieurs compagnons pour une périlleuse traversée de trois mois qui le conduira au Québec. Le groupe comprenait Simon rocheron et sa soeur Marie, âgée de 15 ans, Antoine rouillard, charpentier, Claude Bouchard, tailleur d’habits, Martin Boullard, Pierre Mauffay, Simon Lereau et quelques autres.

Le 26 décembre 1650, il obtient d’Olivier Le Tardif, une concession au Petit Cap, tout comme Claude Bouchard, Louis et Pierre Gagné, une terre où il passera sa vie avec Geneviève Gamache.

Le Québec, une histoire de famille sera présentée cet automne sur les ondes de TVA, LCN et sur internet.

L’émission est réalisée par Production J.

Nous passons un très bon moment avec les propriétaires d’une maison qui fut au 17ème siècle L’auberge du Cheval Blanc. Adorables, ils reçoivent toute l’année des Québécois à la recherche d’un souffle d’histoire. Au menu, petits gâteaux et cidre local. Bien sûr beaucoup de choses ont changé mais un bout de la maison a gardé son caractère historique.

Ils ont tourné également avec la très belle Annie Pelletier, sur sa famille à elle ! Il se trouve que du côté de ma mère je suis aussi une Pelletier ! Le monde est petit non ? Nous sommes rentrée de la Sarthe avec elle. Propos et familles croisées. Très agréable !

Je suis de la onzième génération des Fortin, une des dix plus grands familles du Québec.

QUATRIÈME ÉTAPE : CHATEAUNEUF DU RHONE

Second concert dans la même région quelque part entre Valence et Montélimar.

Serge Fortin dans les loges.

Petit concert en plein air mais gros travail pour Serge qui s’occupe du son, de la lumière, des sous, de la chanteuse, des guitares, du programme… Il aurait pu chanter avec moi sur scène, la boucle aurait été bouclée ! C’est pour bientôt au Québec c’est certain. En attendant, j’apprécie énormément sa participation discrète et efficace !

CINQUIÈME ÉTAPE : MONTÉLIMAR

Mêlant l’utile à l’agréable, nous profitons du séjour pour nous balader à Montélimar. Nous sommes le 14 juillet ! Tout ou presque est fermé ! A Paris, l’armée défile, en province le Tour de France se poursuit allègrement ! Il pleut sur les vélos mais fidèle à ma baraka, le soleil brille au Sud de Valence.

Quelques heures dans la place et nous avons déjà un petit restau favori ! Nous y avons déjeuner/dîner deux fois ! Des pâtes, des pâtes et encore des pâtes ! Allez ! Je leur fais la pub ! C’était vraiment bon. La Trattoria Del Sole.

SIXIÈME ET DERNIÈRE ÉTAPE : PARIS

Serge en a un peu marre de faire du train ! Fatigant à force la SNCF ! J’ai concocté un programme chargé faut croire. Les vacances, ce sera pour demain… de retour à Montréal. Ici, on bosse, on bosse on bosse. Rendez-vous avec une maison de disques, nous croisons les doigts, ils ont aimé l’album… rencontre avec le maquettiste qui réalise la pochette… on ne chôme pas pantoute !

Nous tournons aussi des images et enregistrons une interview pour une émission de télévision en hommage à Renaud. Un jour un destin. Serge est ravi… il connaît tant de ses chansons par coeur. Encore une fois, sa participation me prépare bien à la tâche ! Nous allons boire un verre à la santé du beau Renaud à la Closerie !

La Closerie c’est bien mais nous dînons ailleurs, un petit restaurant dans le Marais la veille du départ ! La propriétaire m’interpelle, elle est coach de chant et mon Si j’étais un homme est très populaire auprès de ses élèves !

Serge fait le chinois devant la tour Eiffel ! Lors de son tour du monde, il a remarqué que les chinois se prenaient toujours en photo devant les monuments, histoire de prouver qu’ils y étaient ! Donc, nous y étions… Le 14 juillet à Paris quelques heures avant le feu d’artifice au pied de la tour ! Ainsi se termine notre Tour de France des Fortin ! Trop crevés pour attendre l’heure du lancement des fusées… la foule s’avance, nous marchons à contre courant…

Une photo pour les fans de Serge qui ne sont pas avec lui à Paris sur Seine !

« …c’est d’la chair à chanson ! pis c’est la fin d’ma chanson ! »

Au revoir Paris… à suivre !

Voir 1ère partie ici

photos prises et traitées avec I Phone