DIANE TELL, PETIT ÉTAT SOUVERAIN DANS L’EMPIRE DES «MAJORS»

Publié le 16 septembre 2017

DIANE TELL, PETIT ÉTAT SOUVERAIN DANS L’EMPIRE DES «MAJORS»

Elle a connu la gloire mondiale à vingt ans avec des titres dont tout le monde se souvient, comme «Si j’étais un homme». Elle a joué de malchance en voyant son grand opéra rock La légende de Jimmy, réalisé par Jérôme Savary en collaboration avec Luc Plamondon et Michel Berger, se faire éclipser en 1991 par le lancement d’un spectacle beaucoup plus grand encore: la Guerre du Golfe.

Elle a pourtant poursuivi sa route, avec intelligence et sagesse, avec des chansons de qualité qu’elle écrit, compose, produit, met en images, promeut… le plus souvent elle-même. Car elle n’est pas seulement auteur-compositeur-interprète. Elle est aussi sa propre maison de disques, ayant racheté ses droits aux «majors» du disque! Et son modèle commence à fasciner à l’ère aventureuse du streaming et de l’effondrement des anciens modèles commerciaux.

Depuis quelques mois, la légendaire Québecoise s’est installée à demeure dans les Alpes valaisannes. Elle s’apprête à inaugurer une nouvelle tournée et un futur album ce 30 août sur les planches du Baladin de Savièse — dont le directeur n’est autre que notre cofondateur et ex-coauteur, Jean-François Fournier.

Diane Tell est une femme de culture — et une grande lectrice de l’Antipresse! C’est dire si un entretien avec elle, si bref soit-il, peut finir dans des territoires inattendus. Ceux de Cioran et de Bloy, par exemple…

Slobodan Despot – Antipresse 2017